Points de non confirmation, tares héréditaires..

Dans ce forum différents dossiers d'information concernant la croissance du Bull Terrier, l'éducation, la reproduction, etc...
Répondre
Avatar du membre
garoundea
Administrateur du site
Messages : 2437
Enregistré le : 26 févr. 2009, 15:46

Points de non confirmation, tares héréditaires..

Message par garoundea »

Sous le titre "LES POINTS DE NON CONFIRMATION SUSCEPTIBLES D'ETRE PROPOSES CHEZ LE BULL TERRIER STANDARD " paru dans le dernier bulletin du C.F.A.B.A.S., voici ce qu'on peut y lire





"Vous pouvez trouver les modifications des points de non -confirmation proposés à la S.C.C., les nouvelles directives de jugements ont été établies et vous seront communiquées dans la prochain bulletin" ( Dans le texte ).

Ce texte ne me semblant pas être très explicite , voire cohérent, j'ai donc pris la liberté de le traduire. Je pense donc qu'il faut lire :

Le comité du club multi-races FABAS ayant entériné les propositions de la commission d'élevage du bull terrier à propos des nouveaux points de non- confirmation du bull-terrier standard, mande Mr CALLOCH responsable des commissions d'élevage du club multi-races FABAS auprès de la commission élevage et sélection de la Société Centrale Canine, pour approbation.

Dès que sera connue la position de la commission élevage et sélection de la Société Centrale Canine, et dans l'éventualité où seraient acceptées nos nouvelles directives, le comité du club multi-races FABAS communiquera ces directives dans le prochain bulletin ainsi qu'à tous les juges de la race, ceci pour application.


Considérant que ces mesures m'impliquent directement, puisque j'élève, je m'autorise quelques réflexions, tout en tentant d'apporter des précisions pour tous ceux qui pourraient être perdus en les lisant.

La commission d'élevage a rendu ses travaux sur le standard ainsi que sur les défauts rendant inconfirmable un bull terrier. Ces travaux ont été approuvés par le comité du club multi-races le F.A.B.A.S.

Attendons que les propositions sur les tares invalidantes inclues dans la grille de cotation soient présentées et entérinées par la commission élevage et sélection de la SCC. Ce que l'on peut déjà avancer sur ces propositions, c'est qu'elles sont issues de copier-collé pris sur des sites de clubs américains et anglais, et concernent des problèmes rénaux, auditifs etc...., ( que vous pouvez également trouver en ligne sur ce forum ) présentés comme des études sérieuses, mais dont on ne sait pas comment les résultats ont été obtenus, ni s'ils ont été croisés avec des statistiques françaises. A ce propos je comprends que la commission élevage et sélection de la SCC traine des pieds pour entériner les démandes du FABAS, car on a jamais vu un club de race justifier de son travail et de ses demandes par études étrangères interposées.


Pour exemple:

Ici même et à propos de l'Insuffisance Rénale Chronique, alors que les clubs européens et internationaux, demandent que les bulls qui reproduisent le fassent avec des rapports créatinine-protéines à 0.30 maximum , j'avais fait remarquer qu'en France, il était intéressant de savoir quelles seraient les normes que nous allions devoir appliquer. Car alors, plutôt que de se diriger vers cette norme, pour laquelle aucune étude disponible ne peut nous permettre d'en vérifier les données, et puisque des observations avaient été menées en France sur les chats et certaines races canines depuis 1982, les vétérinaires Français préconisaient alors la norme 0.50 .Ai-je été lu ? Le fait est que la commission préconise aujourd'hui 0.50 au lieu de 0.30....

Rappel: L'Insuffisance Rénale Chronique est un terme général utilisé pour désigner une maladie rénale, plus précisément dénommée: Néphropathie.
Une néphropathie est la destruction plus ou moins rapides des nephrons.
Il existe différents types de néphropathies responsables de l'I.R.C. et classées en 2 tableaux

Les lésions congénitales

- Amyloïdose
- Polykystose
- Dysplasie rénale

les lésions acquises

- Gloméralophatie
- Nephropathies interstitielles
- Pyélonéphrites

La commission d'élevage demande donc, pour la cotation d'un bull , une échographie des reins pour une recherche de lésions polykystoses, ainsi qu'une analyse d'urine ( créatinine-proteïnes).
Comme on peut le lire plus haut, ce dépistage échographique ne s'adresse qu'à deux forme de lésions rénales ( alors qu'il y en a 6 répertoriées ).
Quand à l'analyse créatinine-proteïnes, dans la mesure où, comme pour le dopage, ses résultats ne sont pas constants ,et dans le cas où ils seraient moyennement au-dessus du seuil demandé, elle serait relativement simple à contourner.

Conclusion:
Ces mesures qui en théorie présentent beaucoup d'intérêts, n'en présentent pas ou très peu dans la pratique car elles peuvent, d'une part ,pour au-moins l'une d'entre elles, être contournées, et d'autre part s'adressent davantage à une forme de demande administrative ( les cotations, c'est à dire concernant un nombre relativement faible de reproducteurs) qu'à une forme de sélection et d'éradication d'un problème sanitaire dans une race, ceci sur le long terme.
Ce que nous pratiquons: un prélèvement et une recherche créatinine-proteïnes, 2 fois dans l'année, peut également être réalisé sur des adultes à l'occasion des rappels de vaccination par exemple. Cela permet d'établir un suivi et de contrôler d'éventuelles variations, de détecter une problème pathologique et installer un traitement quand c'est possible.
- Mesure de la créatininémie 1 à 2 fois l'an.
- Ou analyse d'urine également 1 à 2 fois l'an
Attention à l'âge du chien car les résultats pourraient être faussés à cause d'une alimentation de croissance, qui par principe est hautement proteïnée. Idem pour un chienne en gestation ou allaitante nourrie avec un alimentation plus riche en protéines .
Si l'on veut avoir un aperçu de l'état des reins d'un bull jeune, il peut être fait une analyse urinaire, mais qu'il faudrait ( dans le cas où les parents ne seraient pas régulièrement testés ) faire pratiquer soit une échographie rénale, soit une radiographie. Il semblerait qu'une radiographie rénale ( par contraste après injection de produit ) permettrait d'avoir des renseignements plus fins, utiles au diagnostic des pyélonéphrites.

Nous préciserons tout ceci dans un prochain dossier sur l'IRC, car nous avons établi des statistiques sur des chiots en croissance nourris avec un aliment adapté, ainsi que sur des adultes nourris avec un aliment d'entretien, et sur des femelles allaitantes nourries avec les deux types d'aliments.

"Il y aurait un bull sur 5 qui serait sourd". ( A ce propos le bull terrier miniature est-il inclut dans ces études ? )
Cette affirmation englobe les sourds bilatéraux et les unilatéraux.

Conclusion:

Nos observations à l'élevage ne semblent pas en concordance sur la priorité des maladies à considérer, avec des études venues d'ailleurs.

Il nous semble qu'effectivement les problèmes rénaux sont particulièrement importants, bien qu'à aucun moment il ne soit expliqué qu'une des mesures simples à mettre en place pour limiter la propagation des maladies rénales, est d'éviter autant que possible, des mariages consanguins sans connaître l'état sanitaire des ascendants et leurs produits. Limiter l'utilisation d'un seul ou de quelques rares reproducteurs, toujours les mêmes.

En second nous plaçons les problèmes cardiaques qui nous semblent sous estimés dans les études présentées. Les chiffres de dépistage que nous possédons nous semblant largement au-dessus.

Les problèmes de peau nous semblent également largement représentés alors qu'un grande part est souvent induite et non génétique et que leurs traitements est souvent aisé et définitif .

Les problèmes de comportement semblent également faire l'objet d'un amalgame entre les troubles induits, arrivée du chiot à la maison , une mauvaise éducation ,etc..., et ceux bien plus graves couramment appelés "spinning" qui sont souvent des conséquences de maladies comme l'épilepsie par exemple. A ce propos voir le site de l'association Association de bull terrier miniature

Les cas de cancers devraient être davantage départagés entre les pathologies acquises et les maladies auto- immunes générées par des croisements outrancièrement consanguins.

QUELS SONT LES RESULTATS DES NOUVEAUX TRAVAUX ? QU'Y A-T-IL DE CHANGE PAR RAPPORT A L'ANCIEN STANDARD APPLIQUE EN FRANCE?

TYPE GENERAL

Rien de changé


POINTS PARTICULIER DANS LE TYPE


A part une précision à propos de dos voussés ou ensellés, pour lesquels il n'est nul besoin de rappeler à nos juges qu'ils font bien partie de "graves défauts de construction", rien de nouveau également.

D'autres précisions et propositions auraient eu le mérite de figurer ici, mais visiblement nos membres dirigeants, n'ont pas encore fait le "tour de la question".


ROBE


- La truffe envahie par le ladre
- Yeux très clairs
- yeux bleus ou vairons

Il est dommage que les membres de la commission d'élevage et du comité du FABAS incluent pêle-mêle dans la même rubrique, la pigmentation des muqueuses, des truffes, de l'oeil, la pigmentation de la peau, et la couleur de la robe car comme chacun le sait la pigmentation de la robe et celle des muqueuses sont à dissocier....

La truffe envahie par le ladre:


Nous avons traité de ce défaut dans un dossier et porté le tout à la connaissance de la commission élevage et sélection de la SCC. Lire ici même le post " LA PIGMENTATION DE LA TRUFFE"


Les yeux très clairs:

Nous sommes là à nouveau dans un manque de pigmentation qui ,s'il est correctement géré ,ne peut pas être nuisible au bull terrier. Naturellement il faudra impérativement éviter, dans le cas d'un bull terrier blanc dont l'iris serait dépigmenté, de le marier avec un autre bull terrier blanc, car logiquement la dépigmentation de l'iris serait vraisemblablement amplifiée et apparaitrait d'autres problèmes de pigmentation.

Pour information, la pigmentation par nature étant "vivante" l'iris couleur marron clair, noisette, peut avec l'âge foncer et se colorer correctement. Nous l'avons souvent constaté en Mastiff.

Pour résumer, tout est fonction de la connaissance que l'éleveur a de ses lignées, de la sélection qu'il opère, du degré de son implication, mais également de la latitude que les clubs de race peuvent accorder aux éleveurs, bien que dans ces cas là les juges, mieux formés ( en principe ), peuvent davantage guider l'éleveur néophyte. Quand à nous, nous sommes à la disposition de tous ceux qui désirent plus d'information sur ces sujets.

Je rappelle également qu'il est toujours possible de faire appel auprès de la SCC de décisions portant sur des refus de confirmation, surtout si cela devait être des refus consécutifs à des problèmes de pigmentation.
Les yeux bleus ou vairons.

A ce propos il me semble utile d'apporter certaines précisions. Les yeux bleus ou vairons sont rares chez le bull terrier; tellement rares qu'on peut affirmer qu'ils sont anecdotiques. Personnellement je n'en ai jamais vu ni sur un adulte et encore moins chez un chiot. A ce propos lire la communications de B.QUIENNEC sur ce sujet


Par contre ce que j'ai déjà eu c'est un bull avec de la dépigmentation dans l'iris. Il a été confirmé par un juge qui connaissait les causes et conséquences de la dépigmentation dans le bull. Dans l'absolu il faut donc considérer cela comme de la dépigmentation au même titre que le ladre sur une truffe, n'handicapant absolument pas la vision du chien. Les seules conséquences étant une transmission de dépigmentation si le mariage n'est pas correctement fait.Image


Le Pr DENIS faisant référence à la panachure : " Le ladre est lié à la panachure blanche. On ne l'observe donc pas sur un animal coloré: les éclaircissements de teinte qui peuvent s'observer, notamment de part et d'autres du sillon médian, chez le sujet coloré, ne sont pas du ladre. Tout se passe comme si le gène de panachure " ne savait pas s'arrêter aux frontières de la truffe et des autres muqueuses et les franchissait parfois ( y compris jusqu'à atteindre l'iris, comme nous l'avons vu ). "Il est logique de considérer la dépigmentation irienne comme un cas particulier du ladre: celui-ci frappe au hasard sur truffe, muqueuse et iris. L'incidence du phénomène est beaucoup plus grande avec la panachure envahissante".

Dans la mesure où dans les mariages entre bull terriers, la couleur peut être rapportée, si l'éleveur a connaissance de ce problème et a à coeur d'y remédier, cela reste anodin et non préjudiciable pour la race.

Pour conclure ce chapitre, on constate que la commission d'élevage a essentiellement mis l'accent sur la lutte contre la dépigmentation chez le bull terrier. Mais sur quelles bases, sur quelles études ?.
Il est dommage, dans le cas où la commission d'élevage aurait eu des études ou des informations sur ces anomalies, de ne pas nous en avoir fait profiter pour que nous puissions comprendre le raisonnement lui ayant permis de proposer ces mesures qui doivent sûrement être de première importance pour quelles soient inscrites dans les points de non-confirmation. Il me tarde de voir ces études dans un prochain bulletin.
[
A la rubrique ANOMALIES :

A propos des autres points de non -confirmation proposés, ce sont les mêmes qu'auparavant, avec une précision sur les dents qui doivent être en contact. Cela n'est jamais que la stricte application du standard anglais qui sur ce point est très précis.

Par contre j'apporterais une précision. Les mâchoires inférieures et supérieures étant animées par des gènes totalement indépendants et donc susceptibles d'évoluer tout le long de la vie du bull terrier, Il est courant d'avoir une dentitions en ciseauxà 2 ans et en fin de vie une dentition en pince ou un prognathisme inférieur.


Dans le doute, il est donc souhaitable de faire confirmer son bull terrier quand il est jeune,la confirmation chez le bull se faisant à partir de 12 mois. Naturellement si un prognathisme est avéré il est préférable de ne pas faire reproduire son bull terrier car sa détermination étant génétique, une transmission, même récessive, se fera forcément en direction de sa descendance, et au-delà de la responsabilité du naisseur face à la confirmation de ces chiots là, il n'est pas sûr que l'intérêt cynologique pour la race soit des plus important.

Il faut toujours avoir à l'esprit qu'il est toujours plus facile et rapide d'introduire un défaut, une tare, dans une race , que de s'en débarrasser.

Pour conclure je suis heureux de constater que la monorchidie et la cryptorchidie sont toujours considérées, par les membres de la commission d'élevage du bull terrier, comme des anomalies entrant dans les défauts non confirmables. Le dire c'est bien, l'écrire c'est mieux, et de le porter à la connaissance de certaines personnes risque de les combler.

Par contre rien sur les bull terriers miniatures. Cela fera -t-il l'objet d'une prochaine communication ?


QUELLES CONCLUSIONS ?

Celle qui me vient immédiatement à l'esprit c'est que la gestion d'une race est aujourd'hui devenue tellement complexe que nous sommes dans l'obligation de la laisser aux seules personnes réellement compétentes. La gestion d'une race passe aujourd'hui par les connaissances cynotechniques, administratives, juridiques etc... et ne tolère plus l'à peu-près comme naguère.
L'éleveur est directement concerné par les décisions prises dans les comités de races, et c'est lui et lui seul qui en subit toutes les conséquences, quelles soient financières, administratives, cynologiques, juridiques, etc . A ce propos c'est dommage que ce soit les tribunaux qui viennent y mettre bon ordre-voir les ententes illicites, la responsabilité des clubs dans les chartes d'élevage etc..- alors qu'à l'inverse on ne demande aucune connaissance cynotechnique, juridique, administrative aux décideurs de la cynophilie. A quand un examen de compétences pour ces décideurs ?.

Une commission d'élevage se doit d'être proche de ses éleveurs, sinon ce n'est plus une commission d'élevage, mais une réunion de personnes siégeant uniquement pour établir des directives avec le pouvoir de les faire appliquer, sans concertations. Une Commission d'élevage se doit d'avoir une réflexion, des analyses, des positions. Elle doit lancer des études, vérifier celles qui sont issues de pratiques venant d'ailleurs etc... Elle se doit d'être pédagogique, et non dirigiste. Elle doit, par principe, faire confiance à ses éleveurs, et non avoir une position de confrontation . En aucun cas elle ne doit être une caisse d'enregistrement, d'application de copier-coller, etc...

Elle se doit de regrouper en son sein un maximum d'éleveurs ( ce sont quand même eux qui ont le savoir, l'expérience nécessaire aux études, et sans eux point d'études ,ou que du copier-coller )- voir la communication du Pr COURREAU- mais dans tous les cas être constamment en relation avec l'ensemble de l'élevage.

Ce qu'on attend d'un comité de race c'est qu'il soit compétent, et qu'avant d'entériner ou adopter des décisions, qu'il y réfléchisse mûrement, avec tous les éléments d'information en sa possession. On attend également de lui qu'il soit un tant soit peu formé ne serait-ce qu'aux implications que ses décisions auront sur l'élevage, les éleveurs etc.... Un poste de membre de comité d'un club de race n'est pas, n'est plus, une fonction honorifique, mais une position qui implique des droits mais aussi et surtout des devoirs. Un comité de race doit savoir qu'il est collectivement et individuellement responsable devant la loi, et que ,comme pour les éleveurs, il n'est plus possible aujourd'hui de se retrancher derrière des formules du genre " je ne savais pas".

QUESTIONS à R. CALLOCH président des commissions d'élevage du club multi-races le F.A.B.A.S.

La Commission d'élevage, dans la mesure ou elle demande à ce qu'il soit introduit dans le standard des modifications à propos de la pigmentation, a-t-elle des études et de la documentation à ce propos ?

A part les études étrangères, dont elle nous fait communication et sur lesquelles elle se base pour définir des priorités quand à la lutte contre les tares héréditaires, la commission d'élevage a-telle des études réalisées en france sur ces mêmes problèmes lui ayant permit de définir ces priorités ?.


- Maladies rénales, et ses différentes formes
- Les Cardiopathies
- Détail et études des maladies comportementales
- Détails et études sur les cancers
- Détails et études sur les problèmes de peau

Puisque la commission d'élevage a demandé que soit introduit le dépistage de la surdité chez le bull terrier, en se basant sur les études américaines, cette commission doit avoir en sa possession les précisions suivantes et doit donc pouvoir nous les fournir:

- Comment ces études sont-elles réalisées ?
- Quelles en sont les procédures permettant les résultats ?
- Tous les bulls présentés et testés sont-ils des chiens de race ?
- Sont-ils tous traçables ? Pedigrees et autres ?
- Quel est le niveau de consanguinité entre les animaux testés ?


Est-ce que les conclusions et propositions se rapportant aux différents points de non confirmation, sont uniquement pour le Bull Terrier standard ou également pour le miniature ?

- Les problèmes spécifiques aux miniatures , comme la PLL, seront-ils pris en compte et si oui quand ?

- La commission peut-elle nous préciser si le comité du FABAS prends bien en compte le fait que le Bull Terrier miniature possède bien son livre et est donc administrativement reconnu comme une race à part entière ?.





© garoundea
© little big man
Répondre

Retourner vers « Les dossiers techniques ainsi que les communications vétérinaires. »